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La plus grande Maison de santé de France ouvre à Montreuil
« Ca fait des années que je ne suis pas allée voir un gynécologue. Je vais enfin pouvoir avoir un suivi gynécologique ! ». Emilie est « ravie ». Elle se rend à sa consultation après avoir obtenu un rendez-vous sur Doctolib. En plein désert médical, un nouveau centre de santé a ouvert ses portes à Montreuil, à proximité de la Croix-de-Chavaux. Avec ses 3 500m2 et ses 50 médecins, ce serait même la plus grande maison de santé de France.
« On a des généralistes, des pédiatres, des gynécologues, des ophtalmos, des radiologues… » détaille Baptiste Gérard, co-fondateur de Cap Horn Santé. Il ajoute : « on a un service de soins non programmés, comme des urgences, qui est ouvert de 8h à 20h du lundi au samedi. On peut traiter un bon 70 à 80% des pathologies du quotidien. »
Quelque part entre le médecin de ville et l’hôpital, le lieu s’est doté de matériel médical dernier cri tout en soignant sa déco. « Les patients sont très heureux. Certains restent assis en salle d’attente, ils ne veulent plus partir » s’amusent même Johanna Marciano, chirurgien-dentiste.
Avec le soutien financier de l’Agence Régionale de Santé, ce sont au total 18 millions € qui ont été investis dans cette structure privée. Ce qui ne signifie pas automatiquement des prix plus élevés. « Pour les médecins généralistes et les soins sans rendez-vous, on est en secteur 1. Il n’y pas de dépassement d’honoraires » explique Baptiste Gérard. En ce qui concerne les spécialistes, « ils s’engagent à des dépassements raisonnés. Ce qui permet aux patients d’avoir un meilleur remboursement de la part de la sécurité sociale et de leur mutuelle. Il n’y a quasiment aucun reste à charge » rassure le médecin.
A terme, Cap Horn Santé – installé au 55 rue Gaston Lauriau – s’attend à prendre en charge entre 1500 et 2000 patients par jour.
Réduire nos déchets avec la Bibliothèque d’objets de Montreuil
C’est l’endroit idéal pour recharger vos batteries ! Quand on pousse les portes de la BOM, on est accueilli par une drôle de machine : la RegenBox. Elle donne une seconde vie aux piles non rechargeables. « La plupart des piles jetables ne sont en fait pas en bout de vie : c’’est qu’on a juste pas les moyens de les tester. Du coup, il y a des piles qui sont encore bonnes » explique Tatjana Uskokovic, la coordinatrice de la BOM. « Les personnes qui viennent ici peuvent tester gratuitement leurs piles puis on les met à régénérer. »
Régénérer pour moins jeter et surtout pour moins consommer. Cette logique environnementale, fait l’ADN de la bibliothèque d’objets de Montreuil. On y trouve plus de 400 objets – des dons pour une grande majorité – que l’on peut louer. L’exemple-type, c’est la perceuse, « l’objet le plus emprunté chez nous » précise Tatjana Uskokovic. «C’est un objet que l’on utilise en moyenne 12 minutes au total dans sa vie. Plutôt que d’en acheter une entre 60 et 70€, on va la louer 5€ ».
5€ par semaine, c’est d’ailleurs le prix pour la plupart des objets à la BOM.
Le lieu propose également des ateliers d’auto-réparation. Ils ont lieu deux fois par semaine sur inscription. Ou comment ressusciter cette imprimante qui ne fonctionne plus…. « C’est bien de l’auto-réparation, il y a donc une dimension pédagogique » souligne la coordinatrice. « Les personnes sont aidées. » On répare donc soi-même, mais pas seul. Entre 4 et 5 objets sur 6 parviennent ainsi à être sauvés.
La BOM – située au 2 rue Girard, près de la Croix-de-Chavaux – a ouvert ses portes en avril 2022. Elle compte aujourd’hui plus de 600 adhérents.
Mauvaises filles au cinéma Méliès
Le vendredi 18 novembre à 14h00 et 20h30 en prélude aux 27e Rencontres du cinéma documentaire.
Sortie nationale le mercredi 23 novembre.
Après En formation, Le Kiosque, Boum boum, L’énergie positive des dieux, Mauvaises filles est notre 5e documentaire sorti au cinéma depuis 1 an.
An orange waiting to be eaten, avec Camille, Robyn Orlin et Phuphuma Love Minus
En 2020, la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin a le projet d’un concert-performance réunissant la chanteuse Camille et le chœur zoulou des Phuphuma Love Minus. En restituant les étapes d’une création particulière et en accompagnant les Phuphuma de Johannesburg à leur village d’origine au Kwazulu Natal, le film montre les fragments d’une réalité sud-africaine, une société post-apartheid profondément divisée, et éclaire les liens qu’entretient Robyn Orlin avec son pays. Des liens complexes mais indéfectibles, constitutifs de son travail de chorégraphe.
Un film de Philippe Lainé et Stéphanie Magnant,
Avec la contribution de Myriam Blœdé, conseillère à l’écriture
Production : La Huit productions, City theater and danse group , Fotogram, vià93
Durée 78 minutes
vià93 -TVM | |
SFR – Canal 467 | |
AN ORANGE WAITING TO BE EATEN | |
samedi 22/10 | 23H24 |
01H47 | |
dimanche 23/10 | 14H24 |
19H24 | |
22h58 | |
jeudi 27/10 | 21H24 |
vendredi 28/10 | 22H14 |
01H49 | |
samedi 29/10 | 23H24 |
01H47 | |
dimanche 30/10 | 14H24 |
19H24 | |
22h58 | |
jeudi 03/11 | 21H24 |
vendredi 04/11 | 22H14 |
01H49 |
La Seine-Saint-Denis, laboratoire de la République ?
Interview avec Stéphane Troussel, le président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, à l’occasion de la sortie de son livre “Seine-Saint-Denis, la République au défi”.
Un conservatoire tout neuf à Pantin !
Entretien avec Alexie Lorca, élue à la culture sur le territoire d’Est Ensemble, autour de l’inauguration à Pantin du conservatoire Jacques Higelin. Interview de Michaël Mardayer, directeur du conservatoire de Pantin.
Est Ensemble se lance dans le travail partagé
Le travail partagé : pour qui et pour quoi faire ? Interview avec Julie Lefebvre, 1ère vice-présidente d’Est Ensemble en charge du développement économique, de l’emploi et de l’insertion.