La plus grande Maison de santé de France ouvre à Montreuil

« Ca fait des années que je ne suis pas allée voir un gynécologue. Je vais enfin pouvoir avoir un suivi gynécologique ! ». Emilie est « ravie ». Elle se rend à sa consultation après avoir obtenu un rendez-vous sur Doctolib. En plein désert médical, un nouveau centre de santé a ouvert ses portes à Montreuil, à proximité de la Croix-de-Chavaux. Avec ses 3 500m2 et ses 50 médecins, ce serait même la plus grande maison de santé de France.

« On a des généralistes, des pédiatres, des gynécologues, des ophtalmos, des radiologues… » détaille Baptiste Gérard, co-fondateur de Cap Horn Santé. Il ajoute : « on a un service de soins non programmés, comme des urgences, qui est ouvert de 8h à 20h du lundi au samedi. On peut traiter un bon 70 à 80% des pathologies du quotidien. »

Quelque part entre le médecin de ville et l’hôpital, le lieu s’est doté de matériel médical dernier cri tout en soignant sa déco. « Les patients sont très heureux. Certains restent assis en salle d’attente, ils ne veulent plus partir » s’amusent même Johanna Marciano, chirurgien-dentiste.

Avec le soutien financier de l’Agence Régionale de Santé, ce sont au total 18 millions € qui ont été investis dans cette structure privée. Ce qui ne signifie pas automatiquement des prix plus élevés. « Pour les médecins généralistes et les soins sans rendez-vous, on est en secteur 1. Il n’y pas de dépassement d’honoraires » explique Baptiste Gérard. En ce qui concerne les spécialistes, « ils s’engagent à des dépassements raisonnés. Ce qui permet aux patients d’avoir un meilleur remboursement de la part de la sécurité sociale et de leur mutuelle. Il n’y a quasiment aucun reste à charge » rassure le médecin.

A terme, Cap Horn Santé – installé au 55 rue Gaston Lauriau – s’attend à prendre en charge entre 1500 et 2000 patients par jour.

 

Rencontre internationale sur la démocratie alimentaire

Conférence tenue dans le cadre des Etats Généraux de la démocratie alimentaire qui se sont tenus à Montreuil les 15 et 16 octobre 2021

Avec les interventions de
Christine Aubry, chercheuse sur les enjeux de l’agriculture urbaine
Benoit Biteau, député européen, Pour une autre PAC
Yvonne Toba, syndicaliste paysanne de Côte d’Ivoire (vidéo)
Marc Dufumier, agronome, auteur de Famine au sud, malbouffe au Nord
Dr Marie-Antoinette Séjean, nutritionniste, présidente de Nutricréole
Patrice Bessac, maire de Montreuil

Le débat est animé par Eros Sana, directeur de la publication de Basta Mag

 

 

Seine Saint Denis : l’hôpital public face à la crise sanitaire

Quel est l’état de santé de notre hôpital alors que Paris et la petite couronne sont entrés en zone d’alerte maximale face au COVID-19.
Et puis, quelques mois après avoir été applaudis par les Français, dans quel état d’esprit se trouvent les personnels soignants au moment d’affronter la seconde vague de l’épidémie ? Sont-ils mieux armés qu’au printemps dernier ? Pour répondre à ces question ce soir : beaucoup d’invités ! Des professionnels de santé mais aussi des élus. 

Emission diffusée en direct sur viàGrandParis le 6 octobre 2020
Rediffusions 
Jeudi 8  à 23h
Samedi 10 à 12h
Mardi 13 à 10h
Jeudi 15 à 12h

 

Covid-19 et médias : Raphaël Enthoven – Pr Gilbert Deray

Bilan de Santé : Covid-19 et médias
La crise du covid-19 est bien plus qu’une crise sanitaire. Elle nous questionne sur notre rapport à l’information, à la science, aux élites … C’est à ces questions que le Professeur Gilbert Deray et l’essayiste Raphaël Enthoven répondent au micro de Jean-Claude Durousseaud, dans Bilan de santé, l’émission qui dresse un bilan de santé de notre société.

 

 

 

Covid-19 : des dépistages mobiles et gratuits

Si tu ne vas pas au dépistage, c’est le dépistage qui viendra à toi ! Telle pourrait être la devise de l’Agence Régionale de Santé face au coronavirus. Des centres de dépistages sillonnent l’Île-de-France depuis fin mai. Leur mission : permettre à des publics précaires, résidant parfois dans des déserts médicaux, de savoir si oui ou non elles sont infectées par la Covid 19.  Pour parler du dispositif, interview avec Séverine Maroun 1ère adjointe au maire d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Covid-19 : des centres de dépistages mobiles et gratuits, c’est notre dossier du jour.


Le maire de Montreuil alerte l’Etat sur les « conditions sanitaires » des « lieux d’hébergement précaires collectifs »

 

Patrice Bessac, le maire de Montreuil, a alerté ce jeudi 19 mars « les autorités préfectorales sur la situation extrêmement préoccupante des lieux d’hébergement précaires collectifs, présents en nombre sur le territoire de Montreuil : campements de plusieurs centaines de personnes, en majorité Rom – sur la ZAC Boissière-Acacia – squats divers regroupant plusieurs dizaines, voire centaines de personnes, foyers informels et foyers de travailleurs migrants en situation de sur occupation ». 

 

« Dans le cadre des mesures générales de confinement, les conditions sanitaires de ces divers lieux ne peuvent en aucun cas garantir la protection de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes », explique Patrice Bessac. L’élu a proposé à la préfecture de mettre à disposition des lieux vacants du patrimoine communal pour participer à l’accueil provisoire de ces populations et demandé un soutien pour débloquer, dans un premier temps, des aides alimentaires pour répondre, en lien avec les associations locales, aux premières urgences tout en réfléchissant à des dispositifs plus pérennes à destination de l’ensemble des publics. 

 

« J’ai aussi dit la disponibilité des agents du service public local à participer à l’organisation concrète de la solidarité avec les personnes les plus vulnérables (brigade de courses, aide à la tenue des permanences associatives de distribution alimentaire, livraison de colis d’aide alimentaire dans des foyers ou des bidonvilles…) ». 

 

Depuis samedi, une plateforme numérique est disponible sur le site internet de la ville de Montreuil pour signaler toute personne isolée ou en situation de vulnérabilité. « Cet outil de lien social est à la disposition de chacun.e pour que la solidarité Montreuilloise ne laisse personne sur le bord du chemin », souligne Patrice Bessac. 

Covid-19 : La Seine-Saint-Denis ouvre ses crèches aux enfants de personnels soignants

Dans les crèches départementales, depuis ce lundi, les parents requis par la gestion de la crise sanitaire Covid19 peuvent solliciter une place dans une crèche. Un formulaire d’inscription estdisponible en ligne ici

Pour mémoire, la liste des professions concernées par cet accueil, définie par les autorités sanitaires, est actuellement la suivante :
– Services de l’Etat central et déconcentré : personnels des ARS, des préfectures et du Ministère des solidarités et de la santé chargés de la gestion de l’épidémie.
– Professionnel.le.s de santé libéraux : médecins, sages-femmes, infirmier.e.s, ambulancier.e.s, pharmacien.ne.s, biologistes
– Tous les personnels des établissements de santé, et notamment ceux de l’AP-HP
– Tous les personnels des établissements sociaux et médico-sociaux suivants : EPHAD et EHPA, établissements pour personnes handicapées, services d’aide à domicile, services infirmiers d’aide à domicile, lits d’accueil médicalisés et lits halte soins santé, nouveaux centres d’hébergement pour sans-abris malades du corona virus, établissements d’accueil du jeune enfant et maisons d’assistants maternels maintenus ouverts.


Cette mesure concerne les crèches du Département de la Seine-Saint-Denis, dont il assure directement la gestion.

Attention : le Département ne dispose d’aucun équipement en propre dans les ville d’Aulnay-Sous-Bois, Clichy-Sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-Sur-Marne, Le Blanc Mesnil, Le Raincy, Livry–Gargan, Montfermeil, Neuilly-Plaisance, Neuilly-Sur-Marne, Noisy-le-Grand, Pierrefitte, Sevran, Tremblay-en-France, Vaujours, Villemomble, Villepinte.

Enfin, le Président du Département Stéphane Troussel a écrit hier aux Ministres de la Santé et au Secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance pour que les personnels des établissements d’accueil de l’Aide Sociale à l’Enfance, qui sont mobilisés, bénéficient du même dispositif que les personnels de santé. 

« Le Département de la Seine-Saint-Denis prend toute sa part à l’effort national contre le Covid 19. Non seulement nous continuons d’assurer le cœur de nos missions pour poursuivre la protection des plus fragiles, mais en plus nous mettons à disposition nos crèches avec des professionnel.le.s expérimenté.e.s pour permettre aux personnels soignants de pouvoir continuer à exercer en temps de crise. C’est la force du service public en temps de crise », souligne Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis.