SEDIF : Objectif “eau de source”

L’usine de Neuilly-sur-Marne, dont les premières installations datent de la fin du 19ème siècle, fournit chaque jour en moyenne 269 000 m³ à 1,68 million de personnes dans le nord-ouest de la région parisienne. Cette usine du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) est située sur les communes de Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Grand. L’usine de Neuilly-sur-Marne modernise son process de traitement de l’eau avec un objectif fixé par le SEDIF : se rapprocher d’une eau de source ! Interviews

L’avenir du train en Ile de France raconté par Alain Krakovitch

Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien, le réseau de trains de banlieue desservant les gares d’Île-de-France, signe “Métropolitrain” aux Editions Débats Publics. Interview.

On compte aujourd’hui les villes en millions d’habitants, mais la ville de demain se comptera en milliards de déplacements. Le citadin est d’abord un voyageur en mouvement perpétuel. Pour le transporter, on lui propose la voiture électrique autonome, les mobilités douces, la trottinette ou la marche à pied… Si ces solutions sont bienvenues, aucune ne relève le défi du mass transit aux heures de pointe dans les mégalopoles, estime Alain Krakovitch.

Le directeur général de SNCF Transilien considère qu’aucune n’arrive à égaler le train en termes de capacité, de vitesse, de régularité, de bilan carbone. Dans de nombreuses métropoles mondiales pourtant, le réseau ferré a mauvaise presse : engorgé, vétuste, coûteux. Pour se préparer à la croissance continue des déplacements, Alain Krakovitch prône un changement de paradigme : par un management plus agile, par un redécoupage des lignes, par la généralisation de l’automatisation, par une intégration encore plus forte des gestionnaires du train et du rail. C’est par cette simplification radicale du système que nous pourrons atteindre la robustesse, le confort et la fiabilité du métropolitrain de demain. Au service de voyageurs toujours plus exigeants, informés et désireux d’une offre globale de mobilité au coeur des villes.

​Patrick Ollier : « 75% des habitants du Grand Paris favorables à une Zone à faibles émissions »

Pour le Président de la Métropole du Grand Paris, le nouveau pic de pollution aux particules fines enregistré ce mercredi 27 février confirme l’urgence d’agir. Patrick Ollier a commandé un sondage à l’institut CODAH qui révèle que « 75% des habitants de la métropole du Grand Paris sont favorables à la mise en place d’une Zone à faibles émissions (ZFE) » dans le périmètre de l’A86.  Objectif : bannir les véhicules le plus polluants. La mesure sera effective en juillet. Patrick Ollier promet une approche pédagogique et des aides financières pour faciliter le remplacement des véhicules polluants par des véhicules propres neufs ou d’occasion. Interview.

Votée en novembre par les élus de la métropole, cette Zone à faibles émissions (ZFE) entrera en service en juillet 2019 et vise à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants disposant de la vignette Crit’Air 5 et non classés, immatriculés il y a plus de 18 années. Ce dispositif concerne le périmètre interne à l’autoroute A86, au total 79 communes (5,61 millions d’habitants).

Avant que les PV ne pleuvent, le président de la Métropole promet une démarche « pédagogique » davantage que « punitive ». Les contrôles systématisés ne seront effectifs qu’à la fin 2021. D’ici là, la période sera mise à profit pour sensibiliser et accompagner les automobilistes. Ensuite, des PV seront délivrés via des contrôles par caméras. La préfecture de région estime aujourd’hui à 117 932 le nombre de véhicules particuliers immatriculés concernés par la ZFE. Mais le parc roulant est bien moindre :  25 689 véhicules particuliers disposent de la vignette Crit’Air 5. 

Selon une enquête COHDA commandée par la Métropole du Grand Paris, l’idée d’une ZFE fait son chemin auprès des habitants. Ils y seraient favorables à 75% estimant que la pollution atmosphérique est « un enjeu de santé important » pour 94% des sondés. Une prise de conscience que traduit une triste réalité : la pollution atmosphérique est à l’origine de près de 6600 décès prématurés sur le périmètre métropolitain, selon une étude menée par l’Observatoire Régional de Santé. Autre enseignement de l’enquête COHDA « 92% des habitants de la métropole du Grand Paris demandent une action rapide des pouvoirs publics ». Enfin 72% se déclarent prêts à changer leurs habitudes de mobilité.

Mais rouler avec un vieux moteur diesel est rarement un choix volontaire, changer son véhicule polluant pour un autre plus propre représente un coût financier. Une voiture électrique est aujourd’hui toujours plus chère qu’une voiture classique. Des aides financières existent pour faciliter le remplacement des véhicules polluants par des véhicules propres neufs ou d’occasion. La Métropole du Grand Paris entend travailler avec l’Etat afin de réduire le reste à charge des ménages les plus modestes. « La ZFE métropolitaine s’inscrit dans une action et un calendrier progressif qui laissent le temps aux métropolitains notamment les plus modestes de remplacer leur véhicule polluant en bénéficiant de dispositifs d’aides de la part de l’Etat et des collectivités dont la Métropole », assure Patrick Ollier.

Paris 2024 : quel impact sur le sport féminin ?

À l’occasion de la soirée des champions organisée début février à l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP), la Ministre des Sports, Roxana Maracineanu  et la vice championne olympique de Boxe aux JO de Rio,  Sarah Ourahmoune ,  nous livrent leur point de vue sur les grands enjeux du sport féminin en France, à moins de 2000 jours du début des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Interviews.