L’appel des Tiers lieux du Grand Paris à construire l’après Covid

Les tiers-lieux culturels du Grand Paris, unis et solidaires face à la crise sanitaire, ont lancé un appel pour construire ensemble la société d’après le 11 mai. Interview de Marie Floquet de Sinny &Ooko, Léa Morfoisse de La Lune Rousse & Ground Control et Vincent Prieur, président de l’association Curry Vavart.
Les tiers lieux de Seine-Saint-Denis signataires de l’appel : 
Le 6B (Saint-Denis), La Cité Fertile (Pantin), Ici Montreuil (Montreuil), Maison Montreau (Montreuil), La Marbrerie (Montreuil), Culturé (Pantin) La Fourmilière, Futé (Noisy-le Grand)

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Ici l’appel lancé par les tiers-lieux culturels du Grand Paris :

 “Lieux de curiosité,  lieux hors normes, lieux ouverts, lieux écolos, lieux vivants, lieux alternatifs, lieux d’événements, lieux de création, lieux de culture et d’agriculture, lieux de partage, lieux à la mode, lieux d’accueil, lieux de résidence, lieux de résistance, lieux de construction, lieux de fêtes, lieux de travail, lieux de solidarité, lieux de convivialité, lieux de commerce, lieux d’échanges, lieux retapés, recyclés, réhabilités, lieux de rencontres, les tiers-lieux culturels partagent la foi, l’enthousiasme et l’énergie de changer le monde. 
Chacun porte un message environnemental, artistique, social et culturel.
Ce sont des associations, des coopératives, des collectifs d’artistes, des entreprises de l’économie environnementale sociale et solidaire et des acteurs privés.

Ils attirent et réunissent tous les jours des dizaines et des centaines de femmes et d’hommes qui viennent y travailler, y créer, expérimenter, ou qui viennent découvrir, échanger, rencontrer : actif.ve.s, inactif.ve.s, jeunes ou vieux, voisin.e.s, ami.e.s, entrepreneur.se.s, makers, militant.e.s, fêtard.e.s, artistes, artisan.e.s, jardinier.e.s,  agriculteur.trice.s, éducateur.trice.s, animateur.trice.s, cuisinier.e.s, sportif.ve.s, penseur.se.s, bénévoles, commerçant.e.s, inventeur.se.s, salarié.e.s du privé, agents de la fonction publique, indépendant.e.s, collectifs.

Aujourd’hui fermés pendant le confinement, ils restent debout et contribuent à la solidarité face à la crise, aux côtés des acteurs du champs sanitaire, social, éducatif, en mettant à disposition leurs ressources humaines et matérielles sur le territoire : distribuer des repas aux soignant.e.s ou aux plus fragiles, fabriquer des visières, des masques, soutenir les circuits courts et l’agriculture biologique, organiser des collectes solidaires de denrées, de matériel informatique, de blouses…

Comme beaucoup d’acteurs, les tiers-lieux subissent des pertes importantes à cause de la crise. Nombreux sont menacés de disparaître. Malgré le soutien des propriétaires fonciers, des collectivités, parfois de mécènes, leur économie repose principalement sur les services qu’ils proposent à des tarifs accessibles à tous : la mise à disposition d’espaces de travail et de ressources mutualisées, l’offre culturelle, la programmation événementielle, la restauration.

Pendant ce temps, dans la presse et sur la toile, on pense, on invente, on imagine“le monde d’après”.

Aussi singuliers que nous soyons, nous pensons qu’il est urgent et impératif de nous unir pour parler d’une seule voix :

LES TIERS-LIEUX SONT DÉJÀ LE MONDE D’APRÈS

Ils proposent localement des modes de vie respectueux de l’environnement, solidaires, durables, à l’échelle de leur quartier ou de leur ville.

Prenez le tiers-lieu le plus proche de chez vous, regardez ce qu’il fait quotidiennement pour contribuer à la recherche ou à la mise en oeuvre de solutions économiques et sociales à la crise environnementale et inégalitaire que nous vivons depuis 2008.

Les tiers-lieux culturels rassemblent déjà celles et ceux qui font la ville et que la société et les villes cloisonnent.

Ils sont déjà les lieux où l’on parle d’écologie en réunissant autant de novices que d’averti.e.s.
Ils sont déjà des lieux d’expérimentation de nouveaux modes de travailler et d’entreprendre.
Ils sont déjà des lieux de création et de diffusion culturelle alternative.
Ils sont déjà des lieux d’inclusion et de mixité sociale.
Ils sont déjà des lieux de résilience et d’engagement.

Avec vous toutes et tous, citoyen.ne.s, entreprises et collectivités, construisons localement la société d’après le 11 mai.

SIGNATAIRES :

Le 6B (Saint-Denis),
La Cité Fertile (Pantin),
Ici Montreuil (Montreuil),
Maison Montreau (Montreuil),
La Marbrerie (Montreuil),
Culturé (Pantin)
La Fourmilière, Futé (Noisy-le Grand)

Les Cinq Toits (Paris 16),
La Clef Revival (Paris 6),
La Constellation (Paris 2),
Le Collectif Curry Vavart (Paris 18 – Paris 20),
Grands Voisins (Paris 14),
Ground Control (Paris 12),
Igor (Paris 18),
Maïf Social Club (Paris 3),
Maison Marceau (Paris 8),
La Mine (Arcueil),
La PADAF (Antony),
Le Pavillon des Canaux (Paris 19),
Le Onzième Lieu (Paris 11),
La REcyclerie (Paris 18),
La Station – Gare des Mines (Paris 18),
Vive les Groues (Nanterre 92).
Le Crapo (Vitry-sur-Seine)
La Curiosité (Paris 5)
Le Domaine de Longchamp (Fondation GoodPlanet, Paris 16)
Les Canaux (Paris 19)
Jardin 21 (Paris 19)
Villette Makerz (Paris 19)
Atelier des jardiniers (Montrouge)
Le Remix (Paris et Provins)

 

 

Les forêts franciliennes, poumons verts du déconfinement

Les 39 forêts d’Ile-de-France ont rouvert au public. Plus de 15.000 hectares d’espaces verts sont désormais accessibles pour s’aérer les poumons… et l’esprit.

Après 2 mois de confinement, les forêts d’Ile-de-France accueillent de nouveau les promeneurs et les sportifs. Depuis le 11 mai, après accord préfectoral, l’Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France a décidé de rouvrir la totalité des forêts publiques dont elle a la gestion. Parmi ces espaces, on compte 39 forêts régionales plus particulièrement aménagées pour l’accueil du public. Il s’agit, par exemple, des forêts de Ferrières (Seine-et-Marne), Bondy (Seine-Saint- Denis) ou Rougeau-Bréviande (Essonne et Seine-et-Marne). Voir la liste complète ici.

Ces forêts représentent des espaces de respiration pour les Franciliens dans le cadre du déconfinement. Toutes les précautions sont prises pour garantir le respect des gestes barrières afin de protéger les Franciliens (affichage des gestes barrières sur site, contrôle par les brigades équestres, etc.). Par ailleurs, afin de limiter au maximum le risque sanitaire, il est rappelé que seules les activités de promenade (au maximum 10 personnes ensemble) ou de pratiques sportives individuelles sont autorisés à ce stade. Toutes les infos pratiques sont accessible ici.
 
Dans la continuité de ces premières réouvertures, la région Île-de-France a demandé au préfet de région l’autorisation d’ouvrir dans les meilleurs délais les 12 îles de loisirs dont elle assure la gestion, afin de faire profiter les Franciliens d’espaces verts supplémentaires. Là encore, et afin de limiter les risques sanitaires, ces îles ne seraient, dans un premier temps, ouvertes au grand public que pour des activités de promenade ou de sport individuel.

La plateforme de remboursement Navigo ouvre ce mercredi

Les abonnés du pass Navigo mensuel et annuel pourront se faire rembourser la période de confinement à partir de mercredi 20 mai.

Comme pour les périodes de grèves, Ile-de-France Mobilités, l’autorité régulatrice des transports, va permettre aux abonnés Navigo de pouvoir demander un remboursement pour le mois d’avril et pour les dix premiers jours du mois de mai. Ce remboursement concerne les abonnés Navigo mensuels, annuels, ainsi que les détenteurs de cartes seniors et Imagine R.

La plateforme de remboursement sera disponible à partir du mercredi 20 mai, a annoncé sur Twitter Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités. Les usagers Navigo devront compléter un formulaire de demande disponible exclusivement sur le site http://mondedommagementnavigo.fr

Le montant remboursé correspondra à un mois de forfait, soit 75,20 euros uniquement pour le mois d’avril, et 100 euros pour avril et les dix premiers jours de mai, pour un Navigo mensuel cinq zones.

150 km de pistes cyclables temporaires en Ile-de-France

Pour proposer une alternative à l’usage massif des transports en commun ou au retour du « tout-voiture », de nouvelles pistes cyclables sont accessibles partout en Ile-de-France.

A l’heure du déconfinement, la préfecture, la région et les départements franciliens mettent en place des pistes cyclables temporaires. Des « coronapistes » cyclables pour limiter le retour dans les transports en commun et sur les routes. Certaines voies sont opérationnelles depuis le 11 mai et le réseau devrait se développer largement à compter du 18 mai. 50 km seront en service et 150 km accessibles fin juin. La région a ouvert une plateforme interactive pour permettre aux cyclistes de trouver toutes les informations nécessaires pour se déplacer à vélo en Ile-de-France : itinéraire, stationnement, services… Une plateforme accessible ici.

Covid19 : Les artisans d’Ile-de-France en danger

“40% des artisans sont en danger vital dans les semaines qui viennent”, assure Elisabeth Detry, Présidente de la Chambre régionale de Métiers et de l’Artisanat d’Ile de France, qui travaille à un plan de relance avec l’Etat, CMA France et la Région Ile-de-France. “On va tout faire pour que les entreprises artisanales ne basculent pas” Interview.

Plus de 50% des chantiers du Grand Paris Express ont redémarré

Après une suspension temporaire des travaux le 15 mars, les chantiers du super métro ont repris progressivement depuis fin avril.

Plus de 70 chantiers ont aujourd’hui repris une activité sur les lignes 15 Sud, 16 et 17 du Grand Paris Express. 150 chantiers étaient en activité avant la suspension des travaux décidée le 17 mars par la Société du Grand Paris. Les règles d’hygiène et de distanciation sociale ont été définies en concertation avec État, les autorités de santé, les maîtres d’œuvre et les entreprises de génie civil. Un guide de bonnes pratiques a été formalisé afin d’assurer la sécurité des employés.

Afin d’informer au mieux les riverains, la Société du Grand Paris a mis en ligne la liste des chantiers concernés par cette reprise progressive. Pour connaître les informations en lien avec les chantiers, cliquez sur la ligne concernée :

Ligne 15 Sud
Ligne 16
Ligne 17

Covid-19 : Le mouvement associatif attend un plan de sauvegarde

Olivier Zanetta – viàGrandParis

Les associations ont été fortement impactées par la crise sanitaire du Covid-19. Le Mouvement Associatif a mené une enquête sur le premier moins du confinement. Sur 20000 associations qui ont répondu 75% ont indiqué n’avoir pu maintenir que 20% de leur activité. Les inquiétudes perdurent avec les contraintes sanitaires sur la reprise et la poursuite des activités. Elles redoutent également les conséquences d’une crise économique doublée d’une crise sociale. Le Mouvement Associatif demande à l’Etat un plan de sauvegarde avant un plan de relance. Interview de Frédérique Pfrunder, déléguée générale du Mouvement Associatif.

Il faut un plan de soutien car la crise n’est pas terminée, un plan de pérennisation des activités avant de passer à une relance nécessaire. Nous souhaitons aussi sur la relance une prise en compte différente de l’économie associative, qui a été beaucoup négligée. La crise montre l’importance de cette économie non lucrative au service de la proximité, au service des citoyens, tout le monde l’a constaté pendant la crise

Prime vélo électrique en Ile-de-France : comment ça marche ?

Depuis début 2020, Île-de-France Mobilités a mis en place une aide à l’achat de vélos électriques. Cette prime, pouvant aller jusqu’à 600 euros, devraient intéresser plus d’un Francilien à l’heure du déconfinement.

Crainte d’emprunter les transports en commun, nouvelles pistes cyclables… le vélo a le vent en poupe en pleine crise sanitaire. En Ile-de-France, une aide de la région a été mise en place depuis quelques mois pour l’achat d’un vélo à assistance électrique ainsi que les vélos cargos avec ou sans assistance. Une prime pour les Franciliens, quel que soit votre lieu de résidence dans la région.

Quels vélos sont concernés ?

– Vélo classique à assistance électrique neuf,

– Vélo cargo avec ou sans assistance électrique neuf : biporteur, triporteur, longtail, …

– Des accessoires de sécurité : panier, casque, antivol peuvent également être subventionnés si ces derniers sont présentés sur la même facture que le vélo.

Quel est le montant de l’aide ?

L’aide à l’achat d’un vélo électrique d’Île-de-France Mobilités est différenciée selon le type de vélo :

– Vélo classique à assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 500 €,

– Vélo cargo sans assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 500 €,

– Vélo cargo avec assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 600 €.

Comment bénéficier de l’aide ?

Pour pouvoir bénéficier de l’aide à l’achat d’un vélo auprès d’Île-de-France Mobilités, vous devez :

– Être une personne physique,

– Être majeur (ou mineur émancipé) et habiter en Île-de-France,

– Avoir acheté un vélo neuf à partir du 1er décembre 2019 et conforme à la réglementation en vigueur,

– S’engager à ne pas revendre le vélo pendant une durée de 3 ans,

– Ne pas avoir déjà bénéficié de la même aide d’Île-de-France Mobilités,

– Avoir demandé les aides financières locales si elles existent avant de faire la demande faite à Île-de-France Mobilités,

Vous devez ensuite vous connecter sur la plateforme et compléter le formulaire de demande en ligne.

L’appel de l’ESS France à construire la société de l’après Covid

 
Des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont en première ligne dans la crise sanitaire d’autres souffrent d’un arrêt net de leur activité. Aujourd’hui, le secteur de l’économie sociale et solidaire travaille à son rebond, au rebond même de la société avec l’idée de peser dans les choix de l’après-Covid. Jérôme Saddier, Président d’ESS France a signé un appel à tous ceux qui font l’ESS, ses 220 000 entreprises et 2,4 millions de salariés, «Pour que les jours d’après soient les jours heureux !». Il propose à l’Etat un « new deal «  où L’ESS serait un acteur décisif pour relocaliser les activités, investir dans de nouveaux secteurs, construire de nouveaux modèles entrepreneuriaux et répondre à des besoins sociaux nouveaux. Interview.
viàGrandParis/ Olivier Zanetta