Les forêts franciliennes, poumons verts du déconfinement

Les 39 forêts d’Ile-de-France ont rouvert au public. Plus de 15.000 hectares d’espaces verts sont désormais accessibles pour s’aérer les poumons… et l’esprit.

Après 2 mois de confinement, les forêts d’Ile-de-France accueillent de nouveau les promeneurs et les sportifs. Depuis le 11 mai, après accord préfectoral, l’Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France a décidé de rouvrir la totalité des forêts publiques dont elle a la gestion. Parmi ces espaces, on compte 39 forêts régionales plus particulièrement aménagées pour l’accueil du public. Il s’agit, par exemple, des forêts de Ferrières (Seine-et-Marne), Bondy (Seine-Saint- Denis) ou Rougeau-Bréviande (Essonne et Seine-et-Marne). Voir la liste complète ici.

Ces forêts représentent des espaces de respiration pour les Franciliens dans le cadre du déconfinement. Toutes les précautions sont prises pour garantir le respect des gestes barrières afin de protéger les Franciliens (affichage des gestes barrières sur site, contrôle par les brigades équestres, etc.). Par ailleurs, afin de limiter au maximum le risque sanitaire, il est rappelé que seules les activités de promenade (au maximum 10 personnes ensemble) ou de pratiques sportives individuelles sont autorisés à ce stade. Toutes les infos pratiques sont accessible ici.
 
Dans la continuité de ces premières réouvertures, la région Île-de-France a demandé au préfet de région l’autorisation d’ouvrir dans les meilleurs délais les 12 îles de loisirs dont elle assure la gestion, afin de faire profiter les Franciliens d’espaces verts supplémentaires. Là encore, et afin de limiter les risques sanitaires, ces îles ne seraient, dans un premier temps, ouvertes au grand public que pour des activités de promenade ou de sport individuel.

La plateforme de remboursement Navigo ouvre ce mercredi

Les abonnés du pass Navigo mensuel et annuel pourront se faire rembourser la période de confinement à partir de mercredi 20 mai.

Comme pour les périodes de grèves, Ile-de-France Mobilités, l’autorité régulatrice des transports, va permettre aux abonnés Navigo de pouvoir demander un remboursement pour le mois d’avril et pour les dix premiers jours du mois de mai. Ce remboursement concerne les abonnés Navigo mensuels, annuels, ainsi que les détenteurs de cartes seniors et Imagine R.

La plateforme de remboursement sera disponible à partir du mercredi 20 mai, a annoncé sur Twitter Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités. Les usagers Navigo devront compléter un formulaire de demande disponible exclusivement sur le site http://mondedommagementnavigo.fr

Le montant remboursé correspondra à un mois de forfait, soit 75,20 euros uniquement pour le mois d’avril, et 100 euros pour avril et les dix premiers jours de mai, pour un Navigo mensuel cinq zones.

150 km de pistes cyclables temporaires en Ile-de-France

Pour proposer une alternative à l’usage massif des transports en commun ou au retour du « tout-voiture », de nouvelles pistes cyclables sont accessibles partout en Ile-de-France.

A l’heure du déconfinement, la préfecture, la région et les départements franciliens mettent en place des pistes cyclables temporaires. Des « coronapistes » cyclables pour limiter le retour dans les transports en commun et sur les routes. Certaines voies sont opérationnelles depuis le 11 mai et le réseau devrait se développer largement à compter du 18 mai. 50 km seront en service et 150 km accessibles fin juin. La région a ouvert une plateforme interactive pour permettre aux cyclistes de trouver toutes les informations nécessaires pour se déplacer à vélo en Ile-de-France : itinéraire, stationnement, services… Une plateforme accessible ici.

Covid19 : Les artisans d’Ile-de-France en danger

“40% des artisans sont en danger vital dans les semaines qui viennent”, assure Elisabeth Detry, Présidente de la Chambre régionale de Métiers et de l’Artisanat d’Ile de France, qui travaille à un plan de relance avec l’Etat, CMA France et la Région Ile-de-France. “On va tout faire pour que les entreprises artisanales ne basculent pas” Interview.

Plus de 50% des chantiers du Grand Paris Express ont redémarré

Après une suspension temporaire des travaux le 15 mars, les chantiers du super métro ont repris progressivement depuis fin avril.

Plus de 70 chantiers ont aujourd’hui repris une activité sur les lignes 15 Sud, 16 et 17 du Grand Paris Express. 150 chantiers étaient en activité avant la suspension des travaux décidée le 17 mars par la Société du Grand Paris. Les règles d’hygiène et de distanciation sociale ont été définies en concertation avec État, les autorités de santé, les maîtres d’œuvre et les entreprises de génie civil. Un guide de bonnes pratiques a été formalisé afin d’assurer la sécurité des employés.

Afin d’informer au mieux les riverains, la Société du Grand Paris a mis en ligne la liste des chantiers concernés par cette reprise progressive. Pour connaître les informations en lien avec les chantiers, cliquez sur la ligne concernée :

Ligne 15 Sud
Ligne 16
Ligne 17

Covid-19 : Le mouvement associatif attend un plan de sauvegarde

Olivier Zanetta – viàGrandParis

Les associations ont été fortement impactées par la crise sanitaire du Covid-19. Le Mouvement Associatif a mené une enquête sur le premier moins du confinement. Sur 20000 associations qui ont répondu 75% ont indiqué n’avoir pu maintenir que 20% de leur activité. Les inquiétudes perdurent avec les contraintes sanitaires sur la reprise et la poursuite des activités. Elles redoutent également les conséquences d’une crise économique doublée d’une crise sociale. Le Mouvement Associatif demande à l’Etat un plan de sauvegarde avant un plan de relance. Interview de Frédérique Pfrunder, déléguée générale du Mouvement Associatif.

Il faut un plan de soutien car la crise n’est pas terminée, un plan de pérennisation des activités avant de passer à une relance nécessaire. Nous souhaitons aussi sur la relance une prise en compte différente de l’économie associative, qui a été beaucoup négligée. La crise montre l’importance de cette économie non lucrative au service de la proximité, au service des citoyens, tout le monde l’a constaté pendant la crise

Prime vélo électrique en Ile-de-France : comment ça marche ?

Depuis début 2020, Île-de-France Mobilités a mis en place une aide à l’achat de vélos électriques. Cette prime, pouvant aller jusqu’à 600 euros, devraient intéresser plus d’un Francilien à l’heure du déconfinement.

Crainte d’emprunter les transports en commun, nouvelles pistes cyclables… le vélo a le vent en poupe en pleine crise sanitaire. En Ile-de-France, une aide de la région a été mise en place depuis quelques mois pour l’achat d’un vélo à assistance électrique ainsi que les vélos cargos avec ou sans assistance. Une prime pour les Franciliens, quel que soit votre lieu de résidence dans la région.

Quels vélos sont concernés ?

– Vélo classique à assistance électrique neuf,

– Vélo cargo avec ou sans assistance électrique neuf : biporteur, triporteur, longtail, …

– Des accessoires de sécurité : panier, casque, antivol peuvent également être subventionnés si ces derniers sont présentés sur la même facture que le vélo.

Quel est le montant de l’aide ?

L’aide à l’achat d’un vélo électrique d’Île-de-France Mobilités est différenciée selon le type de vélo :

– Vélo classique à assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 500 €,

– Vélo cargo sans assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 500 €,

– Vélo cargo avec assistance électrique + accessoires : 50 % maximum du prix d’achat TTC du vélo et des accessoires de sécurité) dans la limite d’une aide de 600 €.

Comment bénéficier de l’aide ?

Pour pouvoir bénéficier de l’aide à l’achat d’un vélo auprès d’Île-de-France Mobilités, vous devez :

– Être une personne physique,

– Être majeur (ou mineur émancipé) et habiter en Île-de-France,

– Avoir acheté un vélo neuf à partir du 1er décembre 2019 et conforme à la réglementation en vigueur,

– S’engager à ne pas revendre le vélo pendant une durée de 3 ans,

– Ne pas avoir déjà bénéficié de la même aide d’Île-de-France Mobilités,

– Avoir demandé les aides financières locales si elles existent avant de faire la demande faite à Île-de-France Mobilités,

Vous devez ensuite vous connecter sur la plateforme et compléter le formulaire de demande en ligne.

L’appel de l’ESS France à construire la société de l’après Covid

 
Des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont en première ligne dans la crise sanitaire d’autres souffrent d’un arrêt net de leur activité. Aujourd’hui, le secteur de l’économie sociale et solidaire travaille à son rebond, au rebond même de la société avec l’idée de peser dans les choix de l’après-Covid. Jérôme Saddier, Président d’ESS France a signé un appel à tous ceux qui font l’ESS, ses 220 000 entreprises et 2,4 millions de salariés, «Pour que les jours d’après soient les jours heureux !». Il propose à l’Etat un « new deal «  où L’ESS serait un acteur décisif pour relocaliser les activités, investir dans de nouveaux secteurs, construire de nouveaux modèles entrepreneuriaux et répondre à des besoins sociaux nouveaux. Interview.
viàGrandParis/ Olivier Zanetta
 

 

Précarité alimentaire : une aide financière pour 25 000 collégiens de Seine-Saint-Denis

D’ici la fin du mois d’avril le Département de la Seine-Saint-Denis apportera une aide de 60 euros aux familles de 25 000 collégiens.

Cette aide exceptionnelle permettra d’aider les familles les plus modestes dont les enfants mangeaient habituellement à la cantine et ne payaient leur repas pas plus de 2,5 euros. “Elle représentera un soutien nécessaire alors que la fermeture des cantines et la multiplication des repas à domicile a entrainé pour de nombreuses familles une hausse des dépenses quotidiennes parfois très dure à supporter”, explique le Conseil départemental.
Olivier Zanetta / viàGrandParis

A Montreuil, des imprimantes 3D contre le Covid-19

 

Fabrication de masques en silicone ou en tissu, de supports de visières ou encore de pièces en impression 3D pour respirateurs, les initiatives se multiplient dans les manufactures collaboratives et solidaires du réseau Make Ici. Illustrations à Montreuil 

A la manufacture  Ici Montreuil, Arthur Dalaise et Charles Poirot, co-fondateurs de La Biche-Renard, startup qui crée du contenu pour l’impression 3D, ont décidé de mettre à contribution leurs quatre imprimantes afin d’aider le personnel soignant. Ainsi, ces deux jeunes makers ont commencé par fabriquer des visières pour l’hôpital André Grégoire de Montreuil (93). Pour aller plus loin et aider encore plus face à la propagation du virus, Arthur et Charles sont aujourd’hui en train de prototyper un masque de protection en silicone pour les équipes de l’hôpital Pompidou, à Paris.

De leur côté, Claire Dumont et Etienne Axelos, qui ont fondé Z-Zéro pour repenser le principe de l’impression 3D, ont créé leurs propres imprimantes et codes dans le but de fabriquer un objet plus résistant. Souhaitant aider ceux qui en ont besoin, ils ont ainsi conçu leur propre fichier pour imprimer des supports de visières. Aujourd’hui, Claire et Etienne sont capables d’imprimer 72 pièces en 6 heures. Pièces utilisées notamment par l’hôpital André Grégoire de Montreuil.

Un peu plus loin à Montreuil, les équipes du Fablab La Verrière se mobilisent aussi contre la propagation du Covid-19 en utilisant également l’impression 3D afin de réaliser des supports de visières et des attrape-poignées, notamment pour les agents municipaux. Frédérique Tissier, responsable du Fablab La Verrière, a également conçu un prototype de masque en tissu, le « mieuKrien » qui permet de renforcer les mesures barrière face au virus. Facile à fabriquer, la notice est disponible auprès des adhérents de la Maison Pop, association d’éducation populaire.

Pour rappel, Make ICI est le premier réseau de manufactures collaboratives et solidaires pour les artisans, artistes, startups et entrepreneurs du « Faire ». Présent en France depuis 2012 (à Montreuil, Marseille, Nantes, Aix-en-Provence, dans le Morvan) sur plus de 10 000 mètres carrés, c’est aussi la première communauté de makers de France avec 350 résidents professionnels qui créent chaque jour des produits « Fabriqués en France ».

Avec ses manufactures, Make ICI permet aux artisans de lancer et développer leur activité économique dans des ateliers partagés. Les parcs machines de fabrication professionnelle et numérique, les espaces de stockage et les salles d’assemblages sont mutualisés. Y ont été instaurés aussi : des formations techniques et des ateliers animés par des professionnels, des services d’accompagnement, etc.

Ces tiers-lieux sont par ailleurs conçus pour produire au cœur de la ville et au contact des habitants afin de permettre à ceux qui produisent d’être au plus près de ceux qui consomment et recréer ainsi une filière de production durable et pérenne.

Olivier Zanetta / viàGrandParis